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La présidence finlandaise invite l'UE à investir plus dans la construction d'un avenir durable

Julkaisuajankohta 5.12.2019 8.29 | Publié en français le 5.12.2019 à 8.51
Communiqué
Photo: Sera Martikainen, Secrétariat général du gouvernement, Finlande

La présidence finlandaise a présenté aux États membres sa proposition pour le cadre financier pluriannuel (CFP) 2021-2027. Le montant total proposé pour sept ans s'élève à 1 087 milliards d'euros, ce qui représente 1,07% du revenu national brut (RNB) des États membres de l'UE. La proposition met l'accent sur les nouvelles priorités de l'UE, telles que l'action climatique, la recherche et l'innovation et la gestion des migrations. Elle garantit également le financement pour la politique agricole renouvelée et la politique de cohésion visant à stimuler la croissance.

"La présidence finlandaise a écouté les avis des États membres, ce qui lui a permis d'élaborer une proposition équilibrée et tenant compte tant des nouvelles priorités que des politiques traditionnelles. Nous avons maintenant accompli notre travail concernant le cadre financier, et la responsabilité des négociations y liées incombera désormais au président du Conseil européen", déclare Tytti Tuppurainen, ministre finlandaise des affaires européennes.

Orienter plus de fonds pour la mise en œuvre des nouvelles priorités

D'après la proposition de la présidence finlandaise, les dépenses de l'UE devraient être réparties de manière suivante dans les années à venir:

  • 323 milliards d'euros pour la politique de cohésion, c'est-à-dire pour soutenir les régions;
  • 334 milliards d'euros pour soutenir et développer l'agriculture; et
  • 356 milliards d'euros pour les "autres programmes", y compris les nouvelles priorités.

Les chiffres proposés sont exprimés aux prix de 2018, et elles tiennent compte de la sortie du Royaume-Uni de l'UE.

Les crédits alloués aux autres programmes, et ainsi aux nouvelles priorités, constituent la majeure partie de l'enveloppe proposée par la présidence finlandaise. Les engagements pour les autres programmes, ainsi que pour les nouvelles priorités, augmenteraient de 37% par rapport à la période en cours. Par conséquent, l'UE pourrait investir encore plus dans la recherche et l'innovation, dans l'action pour le climat, dans la gestion des migrations et dans la sécurité globale.

Les réductions budgétaires pour la politique agricole et la politique de cohésion ont été rééquilibrées par rapport à la proposition de la Commission.

"Il est essentiel d'investir dans la mise en œuvre des nouvelles priorités pour pouvoir répondre aux défis posés par les changements climatiques, parvenir à une croissance économique durable dans l'UE et garantir la sécurité globale des citoyens. Mais nous devons aussi tenir compte des besoins particuliers de chaque région et soutenir le développement de l'agriculture", affirme Mme Tuppurainen.

"Il convient également de noter que le financement de l'agriculture, et notamment du développement rural, aide à renforcer les effets de l'action pour le climat. Au total, 40% des crédits alloués à l'agriculture devront être attribués à l'action climatique", conclut-elle.

Au minimum 25% de l'enveloppe totale sera attribué au financement de l'action climatique

Selon la proposition de la Commission européenne, les actions climatiques devraient constituer 25% des dépenses de l'UE. À cet égard, la présidence finlandaise propose de fixer un taux minimum de 25% pour la période financière à venir.

En outre, la proposition de la présidence finlandaise prévoit, en ligne de celle de la Commission, la mise en place d'un mécanisme qui instaurerait une conditionnalité entre l'octroi des fonds européens et le respect de l'État de droit.

Les négociations se poursuivront au sein du Conseil européen

La proposition de la présidence finlandaise respecte les orientations et le calendrier adoptés par le Conseil européen. Elle se fonde aux négociations bilatérales avec des États membres, déroulées durant l'automne, et tient compte des débats menés au Conseil des affaires générales et au Conseil européen.

La présidence du Conseil ayant présenté sa proposition, c'est le président du Conseil européen qui assumera désormais la responsabilité des négociations. Elles ne seront définitivement conclues que lorsque le Parlement européen aura approuvé le nouveau cadre financier.

Informations complémentaires

Satu Keskinen, chef d'unité, Secrétariat général du gouvernement, tél. +358 295 160 302, satu.keskinen(at)vnk.fi
Matti Niemi, conseiller spécial auprès du ministre, Secrétariat général du gouvernement, tél. +358 456 791 717

Tytti Tuppurainen
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